Dans les Instituts de formation de maîtres (IFM) de Kayes, Kita et Nioro du Sahel, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) menace de prendre les examens de fin d’année en otage. Cela si leurs bourses des mois de juillet, août et septembre ainsi que leurs frais de recyclage ne sont pas payés.
À la crise sociopolitique, sanitaire et à la dégradation des axes routiers vient s’ajouter une nouvelle crise éducative au Mali. Cette fois-ci au niveau des IFM. En effet, l’AEEM) au niveau des Instituts de formation de maitres (IFM) a déjà donné l’alerte. Les IFM de Kayes, Kita et de Nioro du sahel réclament au gouvernement le paiement de leurs bourses des mois de juillet, août et septembre (des mois qui correspond d’habitude à la vacance) et les frais de recyclage pour les élèves-maîtres en fin de cycle. Cette période qui durait jadis 45 jours a été écourtée à 15 ou 10 jours.
« Puisque le gouvernement a prolongé l’année scolaire, alors les élèves-maitres doivent bénéficier des bourses pour les mois supplémentaires qui viennent s’ajouter à leur programme d’étude », explique Yiriba Coumaré, secrétaire général de l’AEEM de Kayes. Celui-ci indique que cette bourse est essentielle pour les élèves-maîtres dont la plupart se prennent en charge en termes de nourriture et de logement.
En raison de cette situation, les élèves-maîtres sont prêts à prendre l’année scolaire en otage : « Si nos revendications n’aboutissent pas, nous serons dans l’obligation de prendre les examens de fin d’année en otage », explique M. Coumaré.
À en croire le secrétaire général de l’IFM de Kayes, une lettre doit être adressée au secrétaire général du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans les jours à venir afin de le tenir directement informé de la situation.
Les problèmes ne font que s’entasser auprès de Dr Boubou Cissé puisqu’il n’y a pas encore de gouvernement.
F.T
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