Le Mali est dans la spirale des examens de fin d’année. Après le DEF, la semaine dernière, place à l’examen du baccalauréat malien. Soucieux de l’école malienne et de l’avenir des enfants du Mali, le ministre de l’Éducation nationale fait savoir sa détermination à moraliser les examens.
C’est la période des examens de fin d’année au Mali. Après le DEF, c’est les épreuves de l’examen du baccalauréat, qui démarrent demain, lundi 19 octobre 2020. Au total, 139 334 candidats, dont 136 836 pour le baccalauréat général et 2 498 pour le baccalauréat technique, prendront part à ces épreuves. Selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale, ces candidats seront répartis entre 313 centres pour le bac général et 10 centres pour le bac technique. Le nombre de salles est respectivement de 5 473 et 100.
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Pour la bonne tenue de cet examen devant conduire les admis directement à l’enseignement supérieur, le gouvernement malien mobilise 10 987 surveillants pour le baccalauréat général et 235 pour le technique.
Ayant à cœur de moraliser les examens au Mali, le ministre de l’Éducation nationale, Doulaye Konaté tient à la bonne tenue de cet examen. Pour ce faire, il prône « tolérance zéro » contre les auteurs de fraude. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, après les difficultés rencontrées à l’examen du Diplôme d’étude fondamentale (DEF), il a rencontré tout son staff afin de faire un « diagnostic sans complaisance » de la situation. Également, lors de sa rencontre avec les syndicats de l’éducation, vendredi 16 octobre 2020, le ministre Doulaye Konaté n’a pas caché sa détermination à faire toute la lumière sur les fuites de sujets survenus lors de l’examen du DEF.
Le créneau du ministre de l’Éducation nationale est : « Ne pas céder au découragement et ne pas jeter l’enfant avec l’eau de bain. » L’ambition du ministre Konaté est de mettre fin à l’impunité contre ceux qui s’adonnent à la fraude, qu’ils considèrent comme « les vrais ennemis des enfants ».
Rappelons que si le lancement des épreuves du DEF a eu lieu dans le district de Bamako, pour le baccalauréat, ce sera plutôt dans des régions par la ministre de la Culture et celui de l’Éducation nationale.
Fousseni Togola
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