« L’histoire de toutes les sociétés jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte des classes ». Cette citation de Karl Marx a gagné en célébrité et ne manque pas d’être reprise en plusieurs circonstances se rapportant couramment à des crises sociales.
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La loi naturelle de l’évolution des sociétés dans lesquelles nous vivons n’est autre que la dialectique. Une loi du mouvement qui fait alterner troubles et stabilité. Des sociétés vécues par nos ancêtres jusqu’à celles que nous squattons, la confrontation entre les différentes classes a toujours été une réalité tangible. « La guerre est le père de toutes choses, de toutes le roi ; et les uns, elle les porte à la lumière comme dieux, les autres comme hommes ; les uns, elle les fait esclaves, les autres, libres », affirmait Héraclite, un philosophe de l’Antiquité grecque. Chacun tenant à promouvoir son ascendance, une situation conflictuelle, pouvant prendre des proportions exponentielles, s’installe.
C’est effectivement ce sens de situation qui fait appel à notre liberté d’action. Si la chèvre ne mord que lorsqu’elle se trouve en difficulté, alors les situations constituent pour nous des opportunités d’agir pour la libération.
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Au Mali, les nombreuses crises auxquelles nous sommes confrontés ne sont que des situations mettant les Maliens à l’épreuve. Leur destinée se trouve entre leur main.
Le terrorisme sera bouté hors de nos frontières le jour où une pleine prise de conscience sera faite. Le jour où chaque Malien se dira que le Mali ne peut se libérer, se construire qu’avec l’union de tous les Maliens autour du même idéal. C’est pour dire qu’« Aucune situation ne nous détermine irrémédiable ».
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