Des routes barricadées, des pneus brulés par endroit, des attroupements de jeunes, telle était la couleur de beaucoup de villes maliennes, ce lundi 20 juillet 2020. En effet, la médiation de la CEDEAO n’a pas pu taire la désobéissance civile qui suit son petit bonhomme de chemin.
À Torokorobougou, Daoudabougou, Faladiè, Niamakoro et bien d’autres quartier de Bamako et villes du Mali, ont observé cet appel à la désobéissance civile lancé par la jeunesse du M5. Une situation qui a créé un véritable blocage sur les voies publiques. Les manifestants ne réclament autre chose que la démission du président de la République et de son régime.
La jeunesse M5 a tenu à bien cadré cette manifestation de désobéissance civile afin d’éviter tout dérapage.
Pourtant, la mission de conciliation de la CEDEAO a quitté la capitale malienne le dimanche 19 juillet 2020. Dans le communiqué final, cette délégation a formulé des recommandations, notamment la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Elle donnait jusqu’au 31 juillet pour l’exécution de cette recommandation. La poursuite de cette désobéissance civile prouve que ces recommandations sont rejetées par le M5.
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