Contre la baisse du prix du coton graine, les paysans gagnent le combat

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Devant la vive réaction des cotonculteurs suite à la baisse du prix du kilogramme du coton graine, le gouvernement malien a décidé de revoir sa copie. Le kilogramme sera désormais cédé à 250 FCFA au lieu de 215 FCFA. 

De 275 FCFA par kilogramme, la graine du coton allait être cédée à 215 FCFA le kilogramme, soit une baisse de 75 FCFA lors de cette campagne agricole 2020-2021. Cette décision du gouvernement malien a reçu une vive opposition des paysans. Devant ce niet, le gouvernement fait marche arrière. 

Nouvelle augmentation

« La bonne nouvelle spécifiant ce jour est que le gouvernement a augmenté à hauteur de 250 FCFA le kilogramme de coton graine au lieu de 215 FCFA », lit-on dans une note sur le compte Facebook du ministère de l’Agriculture. Cette information est issue d’une rencontre entre le Premier ministre Boubou Cissé et les acteurs de la filière coton du Mali, ce dimanche 7 juin 2020. Pour la circonstance, le gouvernement décide d’octroyer une subvention de 35 milliards de FCFA, indique l’Interprofession du coton du Mali (IPC) dans son communiqué de presse.  

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Cette décision fait suite à la réaction des paysans face à la baisse du prix du kilogramme du coton graine combinée à l’augmentation du prix des équipements agricoles par le gouvernement. Nombreux sont les paysans qui avaient décidé de ne pas cultiver de coton cette année. 

Comme cause de cette baisse du prix, le gouvernement évoquait les difficultés sur le marché mondial à cette ère de Covid_19. 

Encore de l’espoir

Avec cette nouvelle grille, « On peut espérer. Les paysans pourraient accepter de cultiver avec cette nouvelle augmentation », nous indique Bakary Togola, conseiller agricole au Centre de gestion de Sanando, dans la région de Ségou. 

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Cette augmentation à 250 FCFA peut être porteuse d’espoir. Le Mali pourrait garder sa position de premier producteur de coton en Afrique.  Oui, on peut qu’espérer, car le prix des intrants agricoles n’a pas bénéficié de diminution. Or cela faisait partie des revendications des paysans.

Togola Fousseni