Le Burkina Faso et la République fédérale de Russie ont signé, ce vendredi 13 octobre 2023, un mémorandum d’entente pour la coopération dans le domaine de l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques.
Cet accord a été signé à Moscou par le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières du Burkina, Simon Pierre Boussim, et le Directeur général de la Société nationale russe pour l’énergie atomique « Rosatom », Nikolay N. Spasskiy, selon l’Agence burkinabè de l’information (AIB).
Cette coopération vise à promouvoir l’utilisation de l’énergie atomique dans des domaines tels que la médecine, l’agriculture, l’industrie et la recherche scientifique, tout en garantissant la sécurité et la sureté nucléaires, précise la même source.
Il s’agit d’une étape importante dans le renforcement des relations entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie atomique. Une source d’énergie qui peut jouer un rôle important dans le développement énergétique du Burkina Faso. Elle participera à la diversification de la source d’énergie du Burkina Faso. L’introduction de l’énergie atomique permettrait de diversifier la source d’énergie, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et contribuant à la sécurité énergétique. Aussi l’utilisation de l’énergie atomique ne produit pas directement de gaz à effet de serre, ce qui en fait une option attrayante pour réduire les émissions et lutter contre le changement climatique.
L’énergie atomique comporte des risques et des défis
Les centrales nucléaires peuvent également fournir une production d’électricité stable et continue, ce qui est essentiel pour répondre aux besoins croissants en électricité du pays et soutenir le développement économique. L’énergie atomique peut être utilisée aussi dans des applications industrielles telles que la désalinisation de l’eau, la production d’isotopes médicaux et la stérilisation des produits alimentaires, ce qui peut stimuler le développement industriel et agricole du Burkina Faso.
Enfin, la mise en place d’une infrastructure nucléaire nécessite des compétences spécialisées dans les domaines scientifiques, techniques et règlementaires. Cela pourrait contribuer au renforcement des capacités scientifiques et technologiques du Burkina Faso, favorisant ainsi la recherche et l’innovation.
Cependant, il est important de noter que l’énergie atomique comporte également des risques et des défis, notamment en matière de sécurité nucléaire, de gestion des déchets radioactifs et de couts élevés de construction et d’exploitation des centrales nucléaires.
Chiencoro Diarra
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