Le secteur des médias est un secteur important dans la vie de tous pays. C’est pourquoi on l’appelle « le quatrième pouvoir ». Au Mali, à la suite de l’instauration de la démocratie multipartite en mars 1991, il s’est rapidement développé. Ce développement continu, avec l’autorisation accordée récemment pour la création de nouveaux organes.
L’information a été publiée, le 02 juillet 2025, par la Haute Autorité de la Communication (HAC), à travers un communiqué sur sa page Facebook. Cette décision d’autorisation est issue de l’examen de dossiers d’appel à candidatures lancé le 19 mars 2025 et dont la clôture était fixée au 5 mai 2025.
109 dossiers acceptés sur 138 enregistrés
Il ressort du communiqué de la Haute autorité de la communication (HAC) que le nombre total de dossiers enregistrés était de 138 dont 122 radios, 15 télés et 01 distributeur ; et qu’à l’exception de Taoudéni, Ménaka et Nioro du Sahel toutes les régions administratives du Mali ainsi que le district de Bamako étaient concernées.
Après dépouillement, 109 dossiers ont été retenus. Ainsi, à la suite de la délibération, le collège de la HAC a retenu, à la date du 02 juillet 2025, les dossiers pour 94 radios, 14 Télévisions, et 01 distributeur. Ainsi, elle invite les heureux candidats à se rapprocher de ses services dans les meilleurs délais, pour les dispositions relatives à la signature des autorisations d’exploitation et des conventions.
Un appel à candidatures qui portait sur 100 zones géographiques
C’était un appel à candidatures portant sur l’établissement et l’exploitation de services privés de communication audiovisuelle (radiodiffusion sonore commerciale et non commerciale par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence, TV commerciale et non commerciale, diffuseur/distributeur). Il portait sur 113 fréquences et radios 15 autorisations TV pour 100 zones géographiques.
Les frais de retrait des dossiers étaient de 300 000 FCFA pour les radios commerciales ; 150 000 FCFA pour les radios non commerciales ; 500 000 FCFA pour les TV commerciales ; 300 000 FCFA pour les TV non commerciales ; 1 000 000 FCFA pour les diffuseurs/distributeurs de programmes audiovisuels.
Rappelons que la HAC a été créée l’Ordonnance N° 2014-006/PT-RM ratifiée par la loi N° 2015-018 du 4 juin 2015 portant modification de l’ordonnance du 21 janvier 2014. Elle est venue remplacer le conseil supérieur de la communication (CSC). Elle est composée de 9 membres dont les mandats ne sont pas renouvelables : 3 désignés par le président de la République (mandat de 7 ans), 03 par le président de l’Assemblée nationale (mandat de 6 ans), 3 par les organisations professionnelles des médias ( mandat de 6 ans).
Le président de la HAC est élu par les membres désignés par le président de la République. La HAC est une autorité administrative indépendante rattachée à la primature. Elle s’est faite connaitre du grand public, à travers ses décisions relatives à l’interdiction d’émettre pour des médias internationaux comme RFI (Radio France Internationale), TV5MONDE, France 24. Il en a été de même pour le cas des médias nationaux comme Joliba TV.
Sidi Modibo Coulibaly
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