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Cherté de la vie : les assurances du CNPM et du Conseil malien des chargeurs

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En vue de juguler l’inflation des prix sur le marché, le président malien de la transition a reçu, le 19 décembre dernier, deux organisations du secteur économique. Il ressort des échanges que des dispositions sont en cours afin de stabiliser le prix des produits de première nécessité.

La cherté de la vie est devenue le quotidien des Maliens. Depuis l’embargo imposé par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union économique et monétaire ouest-africains (Uemoa), le panier de la ménagère souffre de la hausse du prix des produits de première nécessité. La levée de l’embargo n’aura pas permis de faire revenir les prix à la normale.

Un phénomène mondial

Cette hausse des prix est donc tributaire de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment la pandémie de la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne. Face à cette inflation, les autorités maliennes de la transition ont initié plusieurs approches afin de minimiser l’effet de cette situation du marché international sur les ménages. Plusieurs produits de première nécessité ont été subventionnés tout en déployant des contrôleurs en vue de veiller au respect strict des mesures prises par les plus hautes autorités.

Dans la même dynamique de trouver des voies et moyens en vue d’accompagner les Maliens durant cette période difficile, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a eu des échanges, le lundi dernier, avec le Conseil national du patronat malien (CNPM). Au cours de cette rencontre, Mossadeck Bally, président du CNPM, a rassuré travailler avec les différents départements spécialisés sur la problématique de la cherté de la vie. « Nous sommes membres d’une commission mise en place par le Premier ministre, et qui s’est déjà réunie plusieurs fois en vue de parler de l’inflation, qui est essentiellement importée ».  

M. Bally explique que cette inflation n’est nullement la faute aux autorités maliennes. Elle est liée d’une part aux deux années de pandémie de Covid-19, et d’autre part à la guerre russo-ukrainienne. Une guerre qui constitue aujourd’hui la cause cardinale de cette inflation, a-t-il indiqué, avant de préciser que tous les pays du monde connaissent ce problème d’inflation, à commencer par les grandes puissances.

Le conseil malien des chargeurs

Toutefois, il rassure de l’existence d’un « vrai dialogue entre l’État et le secteur privé, notamment la Chambre de commerce, mais aussi le CNPM pour pouvoir juguler cette inflation ».

Le Conseil malien des chargeurs aussi travaille dans la même dynamique. Une délégation a été reçue par le chef de l’État, le 19 décembre dernier. Au cours des échanges avec le chef de l’État, Kissima Sylla, président de cette organisation professionnelle des chargeurs, a rassuré de leur engagement pour la stabilisation des prix sur le marché. Il a rassuré que dans le contexte actuel de la cherté du marché, des dispositions sont en cours, avec l’appui des opérateurs économiques, en vue de pallier les difficultés qui pèsent sur le pays.

L’objectif du Conseil malien des chargeurs est de rendre accessibles aux populations maliennes les produits de première nécessité et à moindre coût, a indiqué Kissima, à sa sortie d’audience.

Il convient de rappeler que durant la période de l’embargo, les opérateurs économiques maliens se sont battus en vue d’assurer l’approvisionnement du pays en produits de première nécessité.

Chiencoro Diarra


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