La lutte contre le changement climatique nécessite de saines collaborations entre les gouvernements et les entreprises de production. C’est ce qui explique la signature d’un protocole d’entente entre l’exécutif ivoirien et la première société mondiale d’alimentation et de boissons, le groupe suisse Nestlé. Objectif : conserver et réhabiliter la forêt de Cavally qui est l’une des 234 forêts classées de Côte d’Ivoire.
D’une valeur globale de 3,3 millions de Francs suisses, la réhabilitation et la conservation de la forêt classée de Cavally contribuera à la lutte contre la déforestation. Cette initiative est l’œuvre de la multinationale suisse Nestlé en collaboration avec l’exécutif ivoirien. Une activité qui va dans le sens de la lutte contre le changement climatique et ses effets néfastes.
Pour l’exécution de ce protocole d’entente, la multinationale suisse contribuera à hauteur de 2,5 millions de francs suisses, indique l’Agence Ecofin. Outre cela, elle doit accompagner les efforts de la compagnie chargée de la mise en œuvre de l’initiative dans la lutte contre la déforestation liée notamment à l’exploitation du cacao et du Chocolat.
Très heureux de cette collaboration avec Nestlé, Alain Richard Donwahi, ministre ivoirien des Eaux et forêts, déclare : « Ce partenariat renforcera notre engagement à lutter contre la déforestation causée en partie par la culture du cacao en Côte d’Ivoire et à renforcer la résilience des communautés et des producteurs de cacao ». Et de souhaiter « plein succès à sa mise en œuvre ».
Cette mise en œuvre sera effectuée par la Société de développement des forêts (Sodefor) et la Fondation Earthworm de concert avec d’autres parties prenantes, précise l’Agence Ecofin.
Le directeur des opérations de Nestlé, M. Magdi Batato n’a pas pu cacher s’abstenir de réitérer tout l’engagement de son entreprise pour la lutte contre le changement climatique. C’est dans ce sens qu’il indique : « La lutte contre la déforestation liée au cacao fait partie de l’ambition de Nestlé de transformer sa chaîne d’approvisionnement agricole en la rendant plus respectueuse du climat et plus résiliente. » Et de poursuivre : « Cette décision s’inscrit dans le cadre de notre engagement dans la lutte contre le changement climatique et contribuera à l’atteinte de notre objectif “zéro émission nette” d’ici 2050 ».
Ces genres d’initiatives doivent se développer dans tous les pays, notamment au Mali où on assiste impuissant à la disparition progressive des forêts classées.
F.T.
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