Phileingora 
La maladie à coronavirus 2019 s’abat sur le monde entier avec rage. Si l’expansion de cette pandémie est accompagnée de réflexion sereine, elle pourrait basculer beaucoup d’anciennes considérations et remettre le monde sur de nouvelles voies. Le covid-19 passe bien un message à l’humanité.
Confinement, port de masque, utilisation de gels hydroalcooliques ou encore lavage des mains au savon. Les mesures préventives de cette maladie mondiale sont nombreuses. Riches comme pauvres, noirs comme blancs, femmes comme hommes ou encore personnes en situation de handicap ou personnes se portant bien, l’observation de ces mesures reste commune à tous. Quelle justice ! Quelle équité !
L’unicité du monde
Cette maladie à coronavirus 2019 doit servir de base de réflexion pour la refondation des rapports de coopération dans le monde. Car s’il y a une chose que le Covid-19 est en train d’apprendre à l’humanité, c’est de montrer que nous sommes tous des humains faillibles. Donc, quels qu’en soient notre provenance, nos ressources financières ou intellectuelles, tous les privilèges que nous puissions avoir, nous demeurons tous égaux. C’est cela la réalité de notre vie à laquelle rien ne peut être changé. Tout le reste n’est que subterfuge pouvant conduire à l’extravagance.
La Chine, les États-Unis, la France, l’Inde, le Japon, aucune de ces grandes puissances du monde, malgré toutes leurs ressources, n’ont pu se prémunir contre cette pandémie. Elle les frappe comme elle frappe le Niger ou le Mali, d’ailleurs plus que ces pays. Elle tue plus dans ces grandes puissances qu’elle ne tue dans les pays pauvres d’Afrique.
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À travers ce graphique élaboré sur la base de données retenues sur la carte du Coronavirus sur Google, le 8 avril 2020, nous nous rendons compte que c’est l’Italie, en bleu foncé, qui a enregistré le plus de décès liés au Covid-19. Il est suivi par les États unis. Alors que le Niger (en vert) et le Mali (en bleu clair) enregistrent de plus faibles cas de décès.
Les plus gros moyens dont disposent ces pays n’ont pas pu les préserver contre cette catastrophe planétaire. Ce qui doit nous donner à réfléchir. La rage de cette pandémie doit nous amener à réévaluer la place de l’argent dans nos interactions.
Le coronavirus nous interpelle
Le message que livre le coronavirus au monde est assez fort. Cette maladie nous apprend l’importance de l’humanisme. Pour reprendre l’écrivain malien, Seydou Badian Kouyaté, « L’homme n’est rien sans les hommes, il vient dans leur main et s’en va dans leur main. »
La maladie à coronavirus 2019 nous apprend à revoir le sens de notre humanisme. Étant tous des êtres humains, nous ne pouvons qu’être égaux. À ce titre, il importe que la justice, l’équité, règne dans le rapport entre les États, les peuples. Car, il ne suffit pas d’avoir de bonnes architectures judiciaires dans le monde pour prétendre au règne d’un monde de droit. Il faut l’application sans complaisance des lois. Chose qui n’est pas encore le cas dans maints pays du monde où c’est le favoritisme qui fait preuve de loi. Les journalistes sont incarcérés dans l’exercice de leur fonction, les manifestants sont matraqués et gazés, les États sont devenus des proies les uns pour les autres.
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Trop d’injustices dans le monde ont fini par tuer le sens de la justice. Ce que le coronavirus nous apprend, c’est la valeur de l’humanisme qui exige une collaboration sincère entre les hommes. Nous sommes tous de pauvres mortels qui se doivent une assistance mutuelle.
