À l’occasion de la commémoration de l’accession du Burkina Faso, à sa souveraineté nationale et internationale, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé aux burkinabè, le 11 décembre, en livrant des messages d’espoir. Il rassure que le combat pour l’indépendance totale du pays des hommes intègres à commencer.
Le Burkina Faso n’a pas encore accédé à l’indépendance. Le combat pour une « indépendance totale » a commencé et va se poursuivre jusqu’à la victoire finale. C’est en tout cas ce qui ressort de l’adresse à la nation du capitaine Ibrahim Traoré, à l’occasion de la commémoration de l’accession du pays à l’indépendance.
Le redressement de l’économie
Dans son treillis militaire, le chef d’État de la transition burkinabè, habité par le slogan de feu Thomas Sankara, « La patrie ou la mort, nous vaincrons ! », estime que « l’heure n’est pas à la fête ». Pour cause, le pays de Thomas Sankara est en quête d’indépendance, « parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées », a-t-il indiqué dans son allocution lue à la télévision publique burkinabè (RTB).
Auteur du coup d’état du 30 septembre contre le colonel Paul-Henry Sandaogo Damiba, le capitaine président, qui a été acclamé et adulé par des milliers de burkinabè comme l’homme de la situation, rassure que la révolution suit son cours normal et « le combat pour l’indépendance totale a commencé ».
Le président burkinabè de la transition précise que ce combat « passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements, le redressement de notre économie. La bataille contre l’ennemi, qui occupe nos terres est entrain de commencer. Cette bataille est à son préambule ».
« Notre espoir est encore plus grand »
L’espoir pour la victoire finale est permis, rassure le chef de l’État, en raison des nombreux chantiers de réformes enclenchés, parmi lesquels la lutte contre la corruption en vue d’assurer une stabilité économique. « Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille », a-t-il indiqué.
Le locateur du palais de Kosyam explique qu’aucun des combats engagés ne s’arrêtera que lorsque « tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays ». Et de poursuivre : « Nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale ».
Le capitaine Ibrahim Traoré finit par exhorter les Burkinabè à l’union sacrée afin de relever les défis qui assaillent le pays.
Mohamed Camara
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