« L’homme est un loup pour l’homme ». Cette phrase du philosophe anglais Thomas Hobbes, que vous et moi connaissons tous, est encore d’actualité. Je ne vous l’apprends pas, mais nous savons que dans ce monde, la morale a peu de place. Eh, oui, le vice est érigé en norme de conduite. La pitié n’est plus une valeur admise dans nos États.
Oui, la pitié suppose la compassion à la cause des plus démunies, de vous et moi qui n’avons aucun autre pouvoir, que de compter sur la protection de nos autorités politiques. Mais… mais, cette compassion semble ne plus existée sur nos territoires.
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En effet… en effet, ça vaut la peine de s’interroger sur cette vertu aujourd’hui. Le terrorisme, les pandémies battent le record. Ces phénomènes entravent nos libertés fondamentales notamment celle de circulation. Un fossé s’installe entre les citoyens parce que plus de confiance entre les hommes. La compassion… la compassion étant devenue un mot vide de sens, chaque action est interprétée autrement.
Pourtant… pourtant, au lieu d’aider les citoyens à surmonter ces fléaux, les autorités politiques semblent plutôt songer à profiter de ces situations. Résoudre ces problèmes n’est pas une priorité pour elles. Pas besoin de vous le dire, dans la plupart des pays africains pendant que l’insécurité bat son plein, les politiques dilapident les biens de l’État. La corruption à ciel ouvert s’installe. La surfacturation, notamment sur les matériels militaires, devient la spécialité de certains politiciens véreux.
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Malgré les crises maliennes
Que pourrais-je vous apprendre ? Au Mali, pendant que le coronavirus nous coupe le sommeil. Pendant que les terroristes instaurent leurs lois. Pendant que des militaires meurent en grand nombre. Les autorités politiques restent tout entier enfoui dans leur politique de diviser pour mieux régner. Oui, de par la défense de leurs intérêts égoïstes. La proclamation des résultats contestés du second tour des législatives de la Cour constitutionnelle en est une preuve palpable. Comme pour dire, que le définitif, le vrai, est ce qui va dans l’intérêt du pouvoir et non du peuple.
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