En prélude aux concertations nationales, l’atelier de haut niveau pour la validation des termes de références s’est ouvert, samedi 5 septembre 2020 au Centre international de conférence de Bamako(CICB). A cette occasion, le premier vice-président du comité national pour le salut du peuple (CNSP), Colonel Malick Diaw a réitéré l’importance de cette phase pour le devenir du Mali.
Après le renversement du régime Ibrahim Boubacar Kéïta, le 18 août 2020, les Maliens se retrouvent pour réfléchir sur le devenir de la nation. La refondation de l’État est au cœur des échanges.
« Depuis le 18 août 2020, nous avons ouvert une nouvelle ère de l’histoire de notre pays. » C’est en ces termes que le colonel Malick Diaw a pris la parole à l’ouverture de l’atelier de validation des Termes de références des concertations nationales, samedi 5 septembre 2020. Vu son importance, indique colonel Diaw, cette phase préliminaire mérite l’implication de tous les Maliens et nécessite une profonde réflexion. C’est ce qui explique, selon le vice-président du CNSP, la décentralisation de cet atelier qui se tient non seulement à Bamako mais aussi dans toutes les capitales régionales. À l’en croire, l’objectif est de répondre à l’inclusivité tant souhaitée par les Maliens.
Dans son discours d’ouverture, le colonel Diaw estime que cet atelier de haut niveau permettra une meilleure appropriation des Termes de références de ces concertations nationales par les Maliens. Car, justifie-t-il, la finalité est d’arriver à une compréhension commune des attentes du peuple malien en matière de refondation de l’État du Mali. Aux dires de colonel Diaw, cette phase permettra de poser les jalons du devenir de la nation malienne. C’est la raison pour laquelle il invite les participants à prendre en compte tous les détails pour la bonne tenue de ces concertations.
Le vice-président du CNSP a saisi cette occasion pour rassurer que le CNSP n’a d’autre agenda que de « contribuer à la reconstruction de notre pays à travers la poursuite du processus démocratique ». Cette refondation passe par des réformes profondes, a-t-il souligné. « Le temps presse, il faut aller vite, mais sûrement », a-t-il invité.
Rappelons qu’après ces deux jours de réflexion, la phase des concertations s’ouvrira pour deux jours. Le but de toutes ces phases est d’arriver à définir une architecture institutionnelle de la future transition qui fasse l’unanimité.
Chiencoro
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