L’Algérie compte bientôt développer et commercialiser des drones. Les capacités n’en manquent pas dans le pays, à en croire le ministre de l’Économie du pays.
L’Algérie dispose de grandes capacités pour développer des modèles de drones, utilisés dans plusieurs domaines, telles que l’agriculture et la lutte contre les catastrophes naturelles. Ce qui permettra à ce pays Magrébin de réussir la transition de la recherche à la production et à la commercialisation. Cette déclaration a été faite par le ministre de l’Economie, de la Connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, le jeudi dernier, et relayée par l’agence de presse Algérie Presse Service (APS).
A l’ouverture d’une journée d’étude sur les drones, placée sous le thème « Drones : applications et perspectives », M. Oualid a précisé que non seulement l’Algérie a de « grandes capacités » pour produire des drones, mais aussi et surtout que beaucoup de jeunes innovateurs et start-up ont d’ores et déjà réussi à « concevoir des prototypes de drones ». Des modèles qui ont été présentés au cours de cette journée, ayant pour objectif de dénicher ces compétences afin de les aider à concrétiser leurs projets financièrement ou les accompagner pour prendre connaissance de la réglementation dans ce secteur.
Une école supérieure des systèmes indépendants
« Ces engins ont un avenir prometteur dans différents domaines de la vie, tels que l’agriculture, la lutte contre les catastrophes naturelles, les mines, la défense, etc. Ce qui nécessite davantage d’efforts et un grand intérêt de la part des pouvoirs publics en vue de passer du stade de la recherche et du développement à la production et à la commercialisation », a expliqué le ministre.
Les autorités algériennes entendent donc créer une école supérieure des systèmes indépendants dont relèvent les drones, a indiqué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamal Badari, qui s’est félicité des « innovations prometteuses développées par les étudiants et les chercheurs en la matière », a rapporté APS. M. Badari a rassuré que son département ministériel et celui de l’Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises travailleront à la création de « sociétés économiques mixtes entre les centres de recherche activant dans le domaine des systèmes indépendants et les centres finançant ces sociétés en vue de développer et de commercialiser ces modèles fabriqués ».
Sahel Tribune
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