Après Renault Algérie, l’usine d’assemblage automobile TMC (Hyundai) reprend ses activités en Algérie. L’annonce a été faite le jeudi dernier. Elle a arrêté sa production en 2020, suite à la condamnation de son patron, Mahieddine Tahkout, qui écope d’une prison de 16 ans, pour « obtention de privilèges, d’avantages et de marchés publics en violation de la législation » et « blanchiment d’argent ».
Le nouveau directeur général de l’usine d’assemblage du constructeur sud-coréen Hyundaï, Khaled Djaballah, nouveau propriétaire de l’usine Hyundai, a rassuré à l’occasion de la réouverture de cette usine de production : « Nous avons rappelé 158 collaborateurs pour relancer deux lignes de montage dans un premier temps. Nous avons un programme pour remettre en marche cinq autres lignes de production, ce qui nécessitera le rappel de 780 salariés (…) Ces derniers ont bénéficié d’une formation de la part du partenaire Hyundai. Ils travaillaient dans cette usine », a rapporté l’agence anadolu.
Cette usine va démarrer avec la matière première disponible pour l’assemblage de 2 344 voitures, pour une durée de trois mois à une année, a précisé également le nouveau patron de Hyundai qui indique que la deuxième phase sera lancée en janvier prochain. Les autres lignes seront ouvertes progressivement afin d’atteindre son record de production annuelle de 70 000 véhicules, à travers la relance de tous ses sept lignes de production.
Rappelons que Renault Production Algérie a également annoncé, la reprise prochaine des activités de son usine en Algérie, après la suspension de sa production depuis 2020.
Entre 2014 et 2020, l’Algérie avait lancé une expérience de production de véhicules de plusieurs marques étrangères, dans le but de mettre en place « une véritable industrie automobile », a rappellé AA.
Oumarou
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