La délégation des « Femmes engagées pour la sauvegarde de la patrie » (FESP), accompagnée de femmes burkinabés, a annoncé, le 10 décembre dernier, la création prochaine d’une organisation commune des femmes des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Mme Harvey Salago Asseta, membre de la délégation burkinabée, a souligné l’importance de cette initiative lors d’une rencontre avec le Chef de l’État nigérien Abdrahamane Tiani.
Dans un contexte de transition militaire et de menace terroriste, les autorités du Niger, du Mali et du Burkina bénéficient du soutien populaire. Pour renforcer ce soutien, les femmes des trois pays de l’AES se regrouperont au sein de l’organisation « Les Femmes Engagées de l’AES« . Mme Harvey, surnommée « Maman Panafricaine« , a souligné le rôle crucial des femmes dans la lutte, déclarant que « ce que femme veut, Dieu veut aussi« , affirmant la détermination du groupe à combattre aux côtés de leurs chefs d’État.
Cette création vise à unir les femmes face aux défis actuels et à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre les menaces sécuritaires, marquant ainsi une étape historique pour la stabilité au Sahel.
La rédaction
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