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À Bamako, un dîner d’État aux accents de fraternité sahélienne

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Sous les lustres du Palais de Koulouba, le Mali a célébré, ce lundi 22 décembre 2025, une soirée placée sous le signe de l’unité et de la fraternité entre les peuples sahéliens. À l’occasion de la 2ᵉ session du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES), le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, a offert un dîner officiel en l’honneur de ses homologues du Niger, le Général Abdourahamane Tiani, et du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Débuté à 21 heures précises, le dîner s’est déroulé dans une atmosphère solennelle et conviviale, en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement, du Président du Conseil national de Transition, des chefs d’institution, ainsi que des ministres et ambassadeurs des pays de la Confédération. Le Palais de Koulouba, décoré aux couleurs de l’AES, a offert le cadre d’une soirée où diplomatie, culture et fraternité se sont conjuguées dans une parfaite harmonie.

Le menu, pensé autour de la gastronomie malienne, a été accompagné d’un programme artistique d’exception. L’Ensemble instrumental du Mali a ouvert le bal avec une performance magistrale de plus de trente minutes, mêlant kora, et ngoni dans un dialogue musical évoquant l’unité des peuples du Sahel.

Un esprit de solidarité et de renaissance

Puis, la légende vivante de la musique malienne, Salif Kéïta, a pris le relais. Pendant une demi-heure d’émotion et de partage, le chanteur albinos, ambassadeur de la culture malienne dans le monde, a offert un récital mêlant rythmes mandingues et mélodies universelles. Sa voix puissante et son timbre unique ont transporté les convives, rappelant combien la culture demeure un langage commun entre les nations sahéliennes.

Clôturé vers 23 heures, le dîner a symbolisé bien plus qu’un moment protocolaire. Il a illustré la renaissance d’une solidarité sahélienne. Au-delà de la politique, cette rencontre a aussi été une célébration de l’hospitalité malienne, valeur cardinale du pays. 

Par le choix de la musique, du lieu et du ton, Bamako a voulu projeter une image d’unité et de confiance retrouvée. Les artistes, en faisant vibrer les symboles de la culture malienne, ont rappelé que la diplomatie du cœur complète celle des institutions. Dans un contexte régional encore marqué par les défis sécuritaires, ce dîner d’État a offert une respiration, une parenthèse de paix et d’harmonie dans la capitale malienne.

A.D


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