Accountability Lab, à travers son école de cinéma dénommée « Yali film School Fellowship », a sélectionné 20 jeunes femmes du Mali et du Niger qui produiront des courts métrages dans l’optique d’impacter positivement leur société. La formation dans le cadre de ce projet, qui se tiendra sur 5 jours, a débuté le 15 février 2021.
Le lundi 15 février 2021, dans les locaux d’Accountability Lab Mali à Baco Djicoroni Golf, s’est tenue une conférence de presse sur le projet « Yali Film School Fellowship ».
Financé par l’ambassade des États-Unis au Mali, ce projet porté par l’organisation Accountability Lab Mali, et impliquant deux pays, le Mali ainsi que le Niger, veut améliorer les politiques et les pratiques à travers des courts métrages utilisés comme outils de plaidoyer.
Les femmes au cœur du projet
« Dans un premier temps, ce projet vise à donner la parole aux femmes parce qu’elles sont les mieux placées pour parler des problèmes les concernant », a expliqué Moussa Kondo, directeur pays d’AccountabilityLab Mali, à l’entame de son propos.
Il a également tenu à évoquer les objectifs spécifiques de Yali Film School Fellowship qui sont nombreux : développer les aptitudes de production et réalisation de courts métrages des femmes d’ici mars 2021 ; renforcer les connaissances des femmes sur le leadership et la redevabilité d’ici mars 2021 ; produire 20 courts métrages inspirants d’ici mai 2021 ; organiser 20 projections dans plusieurs localités des deux pays d’ici juillet 2021 et enfin susciter des discussions et des interactions de la part de la population à travers la projection des courts métrages d’ici la fin du projet (octobre 2021).
Une formation de 5 jours
Les boursières sont au nombre de 20, reparties en 10 par pays. Elles ont été sélectionnées par le biais d’un processus compétitif sur une période d’un mois à la fois en ligne et par interview. Durant 5 jours, elles bénéficieront d’une formation en trois phases sur les modules suivants : la phase transversale qui concerne la redevabilité, le leadership et la communication digitale, la phase technique qui sera basée sur l’écriture des scriptes, la réalisation, la post production et le montage des courts-métrages. Pour terminer, il y aura la phase apprentissage qui sera consacrée aux partages d’expériences avec des femmes modèles du métier pour inspirer et motiver les candidates.
Les réalisations suite à la formation se feront sur une durée de deux mois. Les acteurs s’assureront que les courts métrages soient inspirants et qu’ils reflètent les réalités de nos sociétés, ont déclaré les organisateurs : « Ce projet est en quelque sorte un cadre de réflexion et d’action des femmes concernant la place qu’elles doivent occuper dans la société en tant que participantes aux changements », a souligné la représentante de l’ambassade des États-Unis DeEtta Cravens.
Monsieur Sayon Doumbia, représentant du Ministère de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a tenu a salué le projet en notant qu’il est une belle initiative dans le processus de lutte pour l’autonomisation de la femme.
Issouf Koné
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