Depuis plusieurs années, le secteur de l’éducation au Mali est confronté à divers problèmes. En vue de mieux analyser ces difficultés et promouvoir l’excellence dans les établissements d’enseignement du pays, le président de la transition annonce la tenue des États généraux de l’éducation, d’ici à la fin de l’année 2023. L’objectif est de faire un diagnostic sans complaisance de l’école malienne afin de déceler les problèmes dont souffre le secteur éducatif et proposer des solutions pragmatiques.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités de la transition ont introduit des changements notoires dans le secteur éducatif malien. Elles ont su s’entendre avec les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016. Ce qui a apporté une certaine stabilité dans ce secteur et permis le bon déroulement des programmes scolaires et la bonne tenue des examens de fin d’année. Des épreuves organisées généralement sans fuite et fraude majeure.
Les autorités maliennes de la transition recherchent surtout l’excellence dans l’école malienne. Redonner à l’école tout son prestige d’antan demeure une priorité pour elles. Au cours de sa visite à Kayes, ce dimanche 23 juillet 2023, le président de la transition, le colonel Assimi Goita a rappelé le projet de création des universités de Gao, Tombouctou et Sikasso. Il a profité de l’occasion pour annoncer aussi la création d’une université à Kayes et à Bandiagara.
Outre les universités, dans le programme des autorités maliennes de la transition y figure la construction de 13 lycées publics, dont deux lycées d’excellence, à Kati et à Ségou. Quant aux lycées normaux, ils seront construits à Beleko, Moribabougou, Senou, Molobana, Farako, Kouralé, Kiyan, Sanando, Nigari, Douentza, Konna.
F. Togola
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