À l’occasion de la célébration de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, mercredi 25 novembre 2020, plusieurs messages exhortant à la sauvegarde des droits des femmes ont été diffusés. Le chef des Nations unies a invité à prévenir les violences faites aux femmes.
« La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité du genre, du développement, de la paix ainsi qu’à la réalisation de nos droits humains, et la promesse des ODD de ne laisser personne à l’écart », a déclaré Dr. Rasha Kelej, directrice de la fondation Merck, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a alors fait comprendre la nécessité de donner la priorité au leadership des femmes dans la recherche de solutions à ce problème et d’impliquer davantage les hommes dans la lutte contre ledit fléau. « La communauté mondiale doit entendre les voix et les expériences des femmes et des filles et prendre en compte leurs besoins, en particulier ceux des survivantes et celles qui sont confrontées à des formes multiples et croisées de discrimination », a-t-il déclaré.
Pour rappel, M. Guterres avait lancé un appel en avril dernier pour exhorter la communauté internationale à œuvrer pour mettre fin à la « pandémie fantôme » de la violence sexiste. Cet appel a été réitéré et relancé à l’occasion de cette Journée par le chef de l’ONU.
M. Guterres estime que les organisations de défense des droits des femmes méritent une attention particulière en termes de financement prévisible et flexible pour faire barrage à la violence contre les femmes dans la mesure où elles agissent si souvent en tant que premiers intervenants dans les pays du monde entier.
Selon le patron des Nations Unies, « il est essentiel que les services destinés aux survivants de la violence restent ouverts, avec des ressources et des mesures adéquates en place pour soutenir les réponses sanitaires, sociales et judiciaires. »
M. Guterres invite à prévenir les violences que subissent les femmes au lieu d’attendre qu’elles soient victimes pour ensuite intervenir. Pour ce faire, il juge important de « s’attaquer aux forces culturelles et aux normes sociétales des déséquilibres de pouvoir. »
Le chef de l’ONU a profité de la célébration de cette Journée pour exhorter les uns et les autres à « redoubler d’efforts pour éradiquer à jamais la violence sexiste ».
Pour rappel, cette Journée commémore l’assassinat brutal, en 1960, des trois sœurs Mirabal, militantes politiques en République dominicaine. Depuis décembre 1999, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, le 25 novembre a été désigné comme Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Une occasion pour inviter les gouvernements, les organisations internationales et les organisations non gouvernementales à promouvoir des activités destinées à sensibiliser le public sur les violences que subissent les femmes.
Bakary Fomba, stagiaire
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