Dans un acte de gouvernance visant à préserver l’ordre public au Mali, le gouverneur du District de Bamako a formellement interdit les activités du regroupement « Synergie d’Action pour le Mali ». Cette décision s’inscrit dans le cadre légal établi pour maintenir la paix et la sécurité dans la capitale.
Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires croissants, la décision N°2024-0454 du Gouverneur du District de Bamako, publiée le 26 mars 2024 (jour de commémoration des martyrs de la République du Mali), d’interdire les activités du regroupement dénommé « Synergie d’Action pour le Mali » dans le District de Bamako, révèle une démarche réfléchie des dirigeants maliens visant à préserver la paix sociale et la stabilité au sein de la capitale.
Consolider ses acquis et avancer vers ses objectifs de réforme.
Cette mesure, loin d’être arbitraire, s’inscrit dans un cadre juridique bien défini, s’appuyant sur plusieurs textes législatifs et réglementaires, dont la Constitution, la Charte de la Transition révisée, ainsi que les lois régissant l’organisation administrative du territoire et la liberté de réunion. Par cette action, le gouverneur de Bamako, Abdoulave Coulibaly, met en avant la primauté du droit et la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, principes fondamentaux d’un État de droit.
L’interdiction de « Synergie d’Action pour le Mali » repose sur des considérations liées à la sécurité et à l’ordre public. En effet, les agissements du regroupement, jugés en violation avec la réglementation existante, auraient pu conduire à des troubles susceptibles de perturber la tranquillité des citoyens et d’affecter négativement la cohésion sociale dans une période où le Mali, engagé dans un processus de transition, a impérativement besoin de stabilité pour consolider ses acquis et avancer vers ses objectifs de réforme.
La réussite de la transition et l’avenir démocratique
Cette décision reflète également la responsabilité des autorités maliennes dans la gestion proactive des risques et des menaces pouvant porter atteinte à la sécurité publique. Elle illustre la volonté du gouvernement de transition de prendre les mesures nécessaires pour assurer la protection de ses citoyens et la préservation de l’ordre public, éléments indispensables au progrès social et économique du pays.
De plus, l’implication des maires des Communes du District de Bamako et du directeur régional de la Police nationale dans l’exécution de cette décision témoigne d’une approche collaborative et coordonnée des différentes échelons de l’administration publique dans la mise en œuvre des politiques de sécurité. Cela souligne l’importance d’une gouvernance intégrée et d’une synergie d’action entre les différents acteurs étatiques pour relever les défis sécuritaires complexes auxquels le Mali est confronté.
L’interdiction des activités de « Synergie d’Action pour le Mali » dans le district de Bamako peut être perçue comme une manifestation concrète de l’engagement des dirigeants maliens à maintenir la paix et la sécurité, fondements essentiels pour la réussite de la transition en cours et pour l’avenir démocratique et prospère du Mali.
Bakary Fomba
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