Le 28 novembre dernier, une attaque terroriste s’est produite dans l’État de Borno (État du nord-est du Nigéria.) Cette attaque a coûté cher aux civiles.
Plusieurs dizaines de personnes tuées, de nombreux blessés ou enlevés, dont des femmes, voilà le bilan de l’attaque qui a eu lieu dans le village de Koshobe ainsi que dans d’autres communautés rurales non loin de la capitale de l’État de Borno, Maiduguri.
Le Nigéria ne sera pas seul
Suite à cette situation, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à travers son porte-parole, dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir, a demandé le retour immédiat et en toute sécurité, des personnes enlevées ainsi que celles portées toujours disparues. Ce n’est pas tout, le Chef de l’ONU a également souhaité que les responsables de ces « crimes odieux » soient rapidement traduits en justice. Il n’a pas manqué également de rappeler le soutien de son Organisation au peuple nigérian. « Le Secrétaire général réaffirme l’engagement de l’ONU à soutenir le gouvernement nigérian dans sa lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et dans sa réponse aux besoins humanitaires urgents dans le nord-est du pays », a rapporté le porte-parole du secrétaire général.
En effet, cette énième attaque entraine une crise alimentaire grave dans le pays.
Crise alimentaire directe
Selon Edward Kallon, le Coordinateur humanitaire au Nigéria, cette attaque directe est « la plus violente contre des civils innocents cette année au Nigéria. » Ces attaques de grande envergure ont entrainé une crise alimentaire dans le pays. « Il s’agit malheureusement de l’une des trop nombreuses attaques de ce type visant les agriculteurs, les pêcheurs et les familles qui tentent de reconstruire des moyens de subsistance après plus d’une décennie de conflit », a-t-il déclaré.
Dans un communiqué, M. Kallon estime que ces communautés peinées ont besoin d’assistance leur permettant de poursuivre leurs activités et de reconstruire leurs moyens de subsistance. À l’en croire, c’est le « seul moyen d’éviter une crise alimentaire dans l’État de Borno ».
Bakary Fomba, stagiaire
En savoir plus sur Sahel Tribune
Subscribe to get the latest posts sent to your email.