Plus d’une semaine après la nomination du Premier ministre Moctar Ouane, le gouvernement de transition voit le jour, ce lundi 5 octobre 2020. Composé de 25 membres, ce gouvernement regroupe plusieurs couches de la société : des partis politiques, du M5-RFP, du CNSP, des jeunes comme des vieux, etc.
Cette composition entre en ligne droite avec les conclusions du Dialogue national inclusif qui recommandait une réduction du nombre de ministres à 25. Cette réduction pourrait contribuer grandement à réduire les charges de l’Etat et pourrait permettre une gestion rationnelle des ressources. Elle pourrait parachever le travail qu’avait déjà entamé le Comité national pour le salut du peuple à travers la saisie des véhicules de l’Etat ainsi que des passeports diplomatiques.
Toutefois, le souci avec cette nouvelle équipe gouvernementale, c’est surtout le non-respect de la loi de la parité qui recommande 30% de femmes dans les postes de nomination. Or, ce gouvernement de transition ne compte que quatre femmes. Certes, on pourrait comprendre ce geste en raison des urgences de l’ère. Pour cette transition, les attentes sont grandes. Malgré tout, ce problème de représentativité des femmes dans ce gouvernement ne pourrait pas être justifié par les urgences. Puisque celles-ci peuvent être résolues avec la gent féminine qui a pris activement part à la chute du régime IBK, auprès du M5-RFP.
Chiencoro
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