L’élection du président du Conseil national de la transition a eu lieu, samedi 5 décembre 2020, au Centre International de Conférences de Bamako (CICB). Élu à la tête de cet organe législatif, colonel Malick Diaw a engagé ses collègues à travailler à la reconstruction du Mali.
Élu en période de crise sociale, sécuritaire, voire sanitaire, Colonel Malick Diaw, président du Conseil national de transition (CNT), rassure les Maliens qu’il a conscience de l’immensité de la tâche qui l’attend dans l’exercice de cette fonction de président de l’organe législatif de la transition. Dans son premier discours, juste après son élection par ses pairs, Colonel Diaw a indiqué sa volonté de « travailler afin de réconcilier les Maliens ainsi qu’à relever les défis liés à l’insécurité, au développement et à l’organisation des prochaines élections. »
Notons que la bonne organisation des prochaines élections occupe une importante parmi les engagements des autorités de la transition. Un engagement dont la réalisation passera par des réformes « audacieuses ».
Elu avec 111 voix, dont 7 bulletins nuls, sur les 118 votants, M. Diaw estime que face à l’ampleur du défi et aux contraintes de temps, l’atteinte des objectifs qu’il se fixe serait une promesse creuse si ses collègues députés ne se donnent pas la main. C’est pourquoi il les a invités à « transcender tous les clivages socio-politiques » en mettant « la reconstruction du pays au-dessus de tout. » Un appel nécessaire si nous savons que les 121 membres de ce Conseil national de transition sont issus de divers bords et donc sont d’idéologies voire de tempérament fort différent.
Il est important de noter qu’après le discours introductif du président nouvellement élu, une commission ad hoc, composée de 15 membres, a été mise en place afin d’élaborer un projet de règlement intérieur.
Bakary Fomba, stagiaire
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