De hauts responsables américains ont tenu, le 23 octobre 2020, une cérémonie de signature virtuelle pour lancer officiellement le nouvel appel à l’action dirigé par les États-Unis sur l’autonomisation économique des femmes, avec 31 États membres des Nations unies représentant toutes les régions du monde.
La cérémonie comprenait des allocutions du secrétaire d’État des États-Unis, Mike Pompeo, de l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Kelly Craft, du conseiller à la sécurité nationale, Robert O’Brien, et de la conseillère du président, Ivanka Trump, ainsi qu’une discussion informelle menée par l’ambassadrice itinérante pour les questions relatives aux femmes dans le monde, Kelley E. Currie. Des représentants des pays du groupe central ont également présenté des interventions vidéo lors du programme, discutant de leurs initiatives en faveur de l’autonomisation des femmes.
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Le secrétaire d’État, M. Pompeo, a fait part de la gratitude des États-Unis concernant le leadership et le partenariat du groupe central pour garantir que les femmes puissent participer librement et pleinement à l’économie mondiale, en déclarant : « Nous sommes fiers de nous tenir à vos côtés alors que nous signons ce jour l’appel à l’action, et je me réjouis d’accueillir d’autres pays dans cette initiative. Vous êtes des partenaires sur lesquels nous pouvons compter et nous n’oublierons pas votre leadership ici aujourd’hui, car ensemble nous faisons progresser nos valeurs communes de paix et de prospérité. »
La conseillère du président des États-Unis, Ivanka Trump, a déclaré : « Ce tout premier appel à l’action des Nations unies pour l’autonomisation économique des femmes, qui s’appuie sur les piliers de l’Initiative pour le développement et la prospérité des femmes dans le monde (W-GDP – Women’s Global Development and Prosperity), est une reconnaissance de l’engagement collectif des États-Unis et des 31 pays qui composent le groupe central, à offrir des opportunités économiques aux femmes du monde entier. Nous sommes impatients de poursuivre le développement de ce soutien. »
Le programme comportait une discussion informelle avec des femmes qui ont directement tiré profit de leur participation pleine et libre à leur économie, parmi lesquelles Mme Mutesi Gasana du Rwanda, qui dirige Ubuntu Publishers, et Mme Paola Bulgarelli Brenes du Costa Rica, qui dirige des projets stratégiques à l’Agence costaricaine de promotion des investissements.
Le groupe central comprend l’Afghanistan, l’Albanie, le Bhoutan, le Brésil, le Cap-Vert, la Colombie, le Costa Rica, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Estonie, la Hongrie, l’Inde, la Jamaïque, le Japon, le Kazakhstan, la Malaisie, les Maldives, le Maroc, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Pérou, le Qatar, la république de Corée, la république des Îles Marshall, le Rwanda, Saint-Marin, l’Arabie saoudite, la Tunisie, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, l’Ouzbékistan et le Vietnam.
L’appel à l’action en faveur de l’autonomisation économique des femmes est désormais ouvert à la signature de tous les États membres des Nations unies.
Source : Département d’État des États-Unis
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