Depuis un an, l’Organisation des Nations-Unies (ONU) a initié, auprès de l’opinion mondiale, un sondage afin de s’imprégner, de comprendre les problèmes, les attentes ou les urgences des citoyens du monde entier. Suite aux sondages et dialogues menés, « l’accès universel aux soins de santé », parmi tant d’autres, reste la première préoccupation des citoyens du monde.
Dans un monde fragilisé par le déclenchement de la pandémie de Covid-19 depuis début 2020, une majorité de citoyens de la planète a révisé ses priorités dans lesquelles la santé occupe la première position. Au-delà de la santé, le climat, le multilatéralisme, l’éducation, l’accès à l’eau et à l’assainissement font également partie intégrante des priorités des citoyens du monde. EN tout cas, c’est ce qui ressort du résultat du sondage initié par le secrétaire général de l’ONU et intitulé ONU 75. « Plus d’un million et demi de personnes dans 193 pays ont ainsi fait part de leurs priorités à court et à long terme, de leurs idées d’action et de leurs appels en faveur d’une ONU plus inclusive et plus transparente pour diriger la réponse face aux défis mondiaux urgents », précise l’ONU.
Selon le Conseiller spécial à l’ONU, Fabrizio Hochschild, « le rapport s’est également efforcé de saisir les priorités mondiales en matière de rétablissement après la Covid-19. » D’après lui, « la crise du coronavirus a conduit à un plus grand soutien à la coopération internationale ».
Repenser le multilatéralisme pour lutter contre la Covid-19
Interrogée, la majorité de la population mondiale dit que la pandémie a « renforcé leur opinion sur l’importance d’une plus grande coopération entre les pays. » Pour relever les défis mondiaux, 97%, presque la quasi-totalité des sondés ont également soutenu l’importance de la coopération internationale.
Ainsi, beaucoup de citoyens attendent « un rôle de premier plan de l’ONU » afin de relever les défis mondiaux immédiats et à long terme.
Ce rapport est finalement le fruit d’un effort sans précédent des Nations-Unies pour saisir les espoirs des populations mondiales pour l’avenir, ainsi que leurs attentes en matière de coopération internationale. Il s’agit ainsi de « mieux combler le fossé entre le monde qu’elles veulent et celui qu’elles pensent », mais aussi « avec lequel nous risquons de nous retrouver », a laissé entendre M. Hochschild.
Bakary Fomba
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