La pandémie du coronavirus a gravement paralysé le monde. Dans ce dernier épisode de mes billets fictifs de sensibilisation sur cette maladie, j’imagine la fin de ce fléau ainsi que le monde après le Corona.
24 h sur 24, Badian et ses amis sont au fur et au moulin. Le repos devient leur ennemi juré tant que leur objectif ne sera pas atteint : trouver un remède contre le Coronavirus qui prend des proportions de plus en plus inquiétantes. Ce en dépit de la fin du scepticisme des habitants. Un état d’esprit qui a quand même favorisé la propagation de cette maladie contagieuse.
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Plusieurs remèdes ont été élaborés et testés inefficaces. Mais puisque la recherche a pour exigence la volonté permanente d’arriver à bout, en atteignant le résultat escompté, l’équipe de recherche ne se fatigue point.
De l’autre côté, les recherches se poursuivent pour traquer toutes les personnes contact de Bina et ses amis. Une opération de test obligatoire est ouverte pour tous. Dans les rues, chacun a le nez couvert. Plus de rapprochement à moins d’un mètre. Pour le plein respect de ces mesures, des agents de police sont déployés tout au long du pays. Malgré tout, les lieux de mise en quarantaine sont pleins comme des œufs.
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Bina, le tonton d’Amina, qui a été l’épicentre de cette propagation, est sur le point de sortir de l’hôpital parce que tous les tests qui lui ont été apposés se sont révélés négatifs. Mais quant à sa petite amie, Tina, la travailleuse de nuit, elle, son état se compliquait davantage.
Un matin, Tina se réveille en criant : docteur ! Docteur !
Tous les docteurs courent voir ce qui n’allait pas. C’est là que Tina leur fait savoir qu’il y a moins de quatorze jours, des agents de patrouille l’ont ramassée dans la rue. Ces gens ne respectaient aucune mesure préventive. Elle donne l’indication du commissariat. Une ambulance est vite déployée pour ramener tous les agents se trouvant dans cet endroit. Tous, y compris le commissaire, sont testés positifs à leur grande attente.
Une situation qui met le médecin Zoro dans un sale état. La confusion et à la fois la surprise étaient grandes. Tous les prisonniers devraient alors être testés. Tous les gens ayant été en contact avec un des agents de ce commissariat doivent être trouvés.
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Zoro sachant que le père d’Amina est sur son projet de remède fait la pression pour que le travail s’accélère et aboutisse rapidement afin que cette situation prenne fin. Car, à part une campagne de vaccination, l’espoir était minime pour Zoro. Il ne voyait pas encore comment il pourrait réussir à trouver toutes les personnes contact de ces malades, surtout qu’il n’y a plus de place pour les mises en quarantaines. Outre cela, il se disait qu’il risque de mettre tout le pays en quarantaine. Or, il est difficile de confiner le peuple de l’Indifférence.
Quelques jours plus tard. Bina sort de l’hôpital. Badian et son équipe quant à eux terminent un autre remède qui n’attend que d’être testé. Zoro emporte quelques doses avec lui et l’applique sur les cas les plus graves, notamment Tina. Trois jours après, Tina est testée négative. À trois reprises le reste le même. Le chef d’État lance rapidement la vaste campagne de vaccination tant attendue par Zoro pour prévenir le Corona. La Covidoxine est appliqué à tout le reste des malades ainsi qu’à toute la population.
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Pendant ce temps, Badian et son équipe s’activent pour fabriquer le remède en grande quantité. Car d’autres pays ont commencé à passer des commandes bien vrai que sur le plan mondial des pays s’abstiennent parce que ne font pas trop confiance à la médecine traditionnelle.
À moins de deux mois, tous les pays qui ont eu confiance au Covidoxine ont compté zéro cas de Corona sur leur territoire. Les sceptiques au Covidoxine n’ont eu d’autre choix que de se défaire de leur scepticisme et de se résoudre à appliquer ce remède.
Badian et son équipe ont ainsi reçu le titre de sauveur de l’humanité. Quant à Amina, elle reçoit le sobriquet de l’intelligence de l’Indifférence.
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Cette maladie a servi de conseil à toute l’humanité sans exception. Dès lors les rapports entre les hommes ont pris une autre orientation. Le monde est devenu plus beau à vivre.
Togola
Fin
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