Après quelques mois de suspension de ses opérations au Mali, la banque mondiale a annoncé, jeudi 23 septembre dernier, qu’elle reprenait sa coopération avec le Mali. L’annonce a été faite à l’issue d’une audience accordée par le président de la transition à une délégation de la banque mondiale, conduite par son vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana.
Suite à la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta, et la démission du président de la transition Bah N’Daw et de son Premier ministre Moctar Ouane, le 24 mai dernier, la Banque mondiale avait annoncé une suspension « temporaire » de ses opérations avec le Mali.
« À la suite des événements du 24 mai 2021, nous avons demandé à nos services de décaissement d’observer une pause temporaire des décaissements, jusqu’à ce que la situation soit plus claire », a indiqué l’institution financière internationale dans un communiqué. Une pause qui se traduisait « par le non-traitement des demandes de décaissements reçues après le 24 mai, et de celles reçues, mais non traitées avant le 24 mai », précisait le même communiqué.
Trouver des solutions nouvelles
Après quelques mois de suspension, la banque mondiale annonce la reprise de ses opérations avec le Mali. « Après une évaluation approfondie de cette situation [la crise au Mali ndlr], en tenant en compte particulièrement la nécessité d’être près des populations, les hommes comme les femmes, les vieux comme les jeunes, nous avons estimé urgent de reprendre cette coopération », a indiqué le vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, M. Ousmane Diagana, après une audience accordée par le président de la transition, Col. Assimi Goïta.
Selon le représentant de la banque mondiale, il est possible de garder espoir sur le Mali. « Il faut toujours avoir de l’espoir pour pouvoir avancer. Le développement n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des fois des avancées et par moment des difficultés. Le plus important c’est que chaque fois qu’on confronte des difficultés et qui nous amènent parfois à trébucher et que l’on se relève, il faut faire une évaluation objective en tenant compte du point de vue de tout le monde », a-t-il précisé tout en invitant les autorités maliennes de la transition à prévaloir l’inclusivité dans leurs analyses. Selon ses précisions, cela « est extrêmement important pour pouvoir trouver des solutions nouvelles ».
Chiencoro
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