Reprenant en chœur l’éloge des militaires de la chanteuse malienne, Djeneba Sec, plusieurs femmes se sont réunis au cœur du camp Soundjata de Kati pour réaffirmer leur soutien aux militaires pour la gestion de la transition militaire. Seuls les militaires peuvent aider le Mali à sortir du précipice, ont-elles indiqué. Ces femmes ont brossé le tableau noir de la situation au Mali avant l’avènement du CNSP. Plusieurs femmes sont devenues des veuves, des enfants sont nés et grandis sans connaitre leur père, les militaires morts au front ne bénéficiaient pas de funérailles dignes, les écoles étaient fermées, des conflits inter et intracommunautaires existaient au centre du pays, tels sont entre autres les problèmes rappelés par ces femmes. Des problèmes qui ont marqué le règne du président déchu. Selon ces femmes, malgré toutes ces crises, la Cédéao n’est jamais intervenue auprès du peuple. « Qu’elle laisse les militaires gérés cette transition afin de mettre les points sur les “i” », ont-elles recommandé.
Munies d’une effigie du président du CNSP, ces femmes ont indiqué n’avoir pas peur des sanctions branlées par l’institution ouest-africaine. Car en termes de difficultés, elles disent en avoir largement supporté. « Nous, nous sommes déjà mortes », a indiqué l’une de ces femmes, au camp Soundjata, venue manifester son soutien au CNSP.
Revenant sur les exploits des nouvelles autorités du Mali depuis leur arrivée au pouvoir, ces femmes indiquent que grâce aux promesses du CNSP, les élèves ont pu rejoindre les classes. Ce n’est pas tout, à les en croire, jadis le corps des militaires morts au front n’était pas ramené, soulignent-elles avant de préciser que depuis l’avènement de Assimi Goïta et ses hommes, plusieurs militaires ont eu droit à des funérailles dignes.
Sous cette forte pluie qui s’abattait sur Kati, ces femmes sorties massivement ont dit « tout sauf une transition civile » au Mali.
Chiencoro
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