Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la fille, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a organisé vendredi 9 octobre 2020, une rencontre virtuelle. Le thème retenu a l’occasion était : « Être audacieux. Bâtir l’équité pour les filles ». Une séance qui avait pour objectif, exiger un monde plus juste et plus équitable pour les filles.
« 40% de filles et de femmes noires sont victimes de viol ou d’agression sexuelle au cours de leur vie », a souligné l’activiste Oumou, de Girls for Gender Equity, basée à New York, aux Etats unis au cours de cette séance virtuelle. Les filles de couleur ont fait comprendre les violences auxquelles elles sont confrontées dans leur pays respectif. Ces violences sont verbales, physiques et sexuelles, tec., ont-elles expliqué.
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La jeune activiste a appelé à la justice et à la réparation pour les jeunes femmes noires. Ce n’est pas tout, la jeune militante noire a également déclaré que « les filles noires méritent de vivre dans un monde où elles sont valorisées et protégées. » C’est dans le même cadre que les gouvernements ont été invités à faire progresser les obligations internationales en matière de droits humains.
Sur cette question d’obligations internationales, plusieurs voix se sont levées. Nafissatou Diop, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a saisi l’occasion pour exhorter l’ONU d’aider les gouvernements à « faire progresser les obligations internationales en matière de droits humains ». Elle a égalementsouligné la nécessité « d’élever la voix contre les expressions de racisme et d’inégalités entre les sexes. » Mme Diop estime également que « chaque fille est un puissant agent de changement à part entière. »
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Au cours de cette séance virtuelle, il a également question des difficultés que traversent les jeunes filles en matière d’accès aux produits d’hygiène féminin. C’est ce que soulignent les militantes Ougandaises, Patience et Kashish, âgées toutes de 15 ans. Celles-ci ont fait comprendre que les filles de leur communauté abandonnaient l’école parce qu’elles n’avaient pas accès aux produits d’hygiène féminin.
La Vice-secrétaire générale de l’ONU a saisi l’occasion pour encourager les filles à être « audacieuses » dans leurs choix et à avoir confiance en elles-mêmes. C’est ainsi qu’elle déclare : « Alors que nous célébrons les réalisations et le potentiel des filles, nous devons maintenir la pression pour le changement ». Elle estime que les solutions et les idées des filles sont essentielles dans l’accélération du rythme des progrès.
Bakary Fomba, stagiaire
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