Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a présidé ce lundi, 7 septembre 2020, la cérémonie officielle d’ouverture de la 57éme session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation régionale.
Dans un discours d’ouverture devant ses pairs ouest africains, au Centre International des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, le Président Issoufou Mahamadou a indiqué qu’au cours de son mandat à la tête de la CEDEAO, il a mis l’accent « au moins sur trois domaines, les grandes priorités du moment, à savoir la sécurité régionale, la consolidation des institutions démocratiques et l’intégration économique. »
Sur le plan de l’intégration économique, les différents programmes ont souffert des effets de la pandémie à Covid 19, a dit le Chef de l’Etat.
« L’agenda de notre programme de monnaie unique a été modifié », a-t-il souligné, précisant que le présent sommet doit prendre en considération cette situation et élaborer une nouvelle feuille de route.
« L’occasion sera mise à profit pour clarifier la controverse née de l’annonce du lancement de l’Eco par les pays membres de l’UEMOA », a-t-il ajouté.
«De manière plus générale, notre sommet doit définir les orientations nécessaires pour l’élaboration d’un plan régional de relance économique post-COVID19, car tous les programmes ont été impactés négativement par la COVID 19 », a-t-il dit.
Le Président en exercice de la CEDEAO a également noté que « la crise sanitaire est venue s’ajouter, dans notre région, à une autre crise : la crise sécuritaire liée aux menaces des organisations terroristes et criminelles. »
En ce qui concerne la situation politique et sécuritaire au Mali, le Président Issoufou Mahamadou a rappelé les décisions prises par la CEDEAO lors des trois sommets virtuels sur ce pays.
« Le Mali a plus que jamais besoin de stabilité pour que les aspirations fortes du peuple Malien à la sécurité, au développement soient pleinement satisfaites. Il est du devoir de notre communauté d’assister les Maliens en vue d’un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali. Nous fondons l’espoir qu’elle répondra favorablement aux mesures prises par notre communauté. D’autres partenaires stratégiques du peuple malien fondent le même espoir. Ne les décevons pas. », a-t-il affirmé
Source: Présidence du Niger
Le titre est de la rédaction
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