Le Premier ministre, Dr Choguel Kokala Maiga, en compagnie de la ministre de l’Éducation nationale, de quelques membres du gouvernement et des autorités communales de la commune III, a officiellement lancé les épreuves écrites du Diplôme d’étude fondamentale. C’était le 22 mai dernier à l’école de la Cathédrale de la commune III du district de Bamako. Les candidats à cet examen sont au nombre de 283 243 repartis entre 1506 centres sur l’ensemble du territoire national.
Les épreuves écrites de l’examen du Diplôme d’étude fondamentale se tiennent tenues même dans les camps de réfugiés. Si le Premier ministre a donné le clap de départ dans la capitale malienne, les ministres des Transports, celui en charge de la Réconciliation nationale et de la Culture ont également lancé les épreuves à l’intérieur du pays, notamment à Ségou, Tombouctou et Kidal.
Dans son message, le chef du gouvernement malien a encouragé les candidats à être des modèles pour le pays. Pour sa part, la ministre de l’Éducation nationale, Sidibé Dédéou Ousmane, a exhorté les élèves à faire preuve de courage et de bonne moralité pendant les épreuves afin d’éviter toute action compromettante.
Les épreuves du DEF 2023
Selon les précisions du gouvernement, les candidats sont comptabilisés au nombre de 283 243 repartis entre 1506 centres d’examen sur toute l’étendue du territoire national.
Les opérations du DEF ont démarré le 22 mai dans la 8e région du Mali en présence du ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtellerie et du Tourisme, Andogoly Guindo. Il a présidé le lancement des épreuves au centre Amidi Ag Onane de la ville de Kidal. Il y’a 124 candidats, dont 40 filles et 84 garçons dans la région.
Dans la cité des 333 saints, Tombouctou, le Colonel Ismael Wagué, ministre en charge de Réconciliation, a procédé au lancement des épreuves écrites de cet examen de fin d’année, aux côtés des autorités de la région. Sur 3 892 candidats totalisés dans la 7e région, 2 012 sont des filles et 1 880 garçons, une particularité de cette session 2023. Ce qui illustre les progrès en matière de la scolarisation des jeunes filles dans cette partie du pays, nonobstant l’insécurité qu’elle subit depuis dix ans.
À Koulikoro et Ségou, les opérations ont été lancées par les ministres des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, et la ministre des Transports.
Des épreuves sans incident
Le ministre d’État, le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du gouvernement, le Colonel Abdoulaye Maiga, a officiellement donné le ton des épreuves de la rive droite de Bamako, au Groupe scolaire Progrès. Il était accompagné par les ministres en charge du Travail et celui de l’Environnement. L’Académie de la Rive droite de la capitale malienne compte 35.589, dont 18 463. Le ministre a encouragé les candidats à compter sur leurs efforts personnels.
Cette première journée du DEF s’est tenue sans incident majeur à travers le pays. Dans le centre Providence de Moribabougou, le chef du centre assure que « l’examen se tient bien depuis le début de la journée. Les épreuves ont débuté à partir de 8 heures. Nous n’avons aucun problème pour le moment. Je demande aux candidats d’être sage durant ces trois jours », dit-il.
Beaucoup de candidats parlent aussi de la sévérité de la surveillance, alors que certains expriment que les sujets sont à leurs portées.
À noter que les épreuves continuent jusqu’au mercredi 24 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire national.
Mohamed Camara
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