En prélude à la Fête de la musique, célébrée le 21 juin de chaque année, un collectif de professionnels de la musique tente de ressusciter l’événement au Mali.
Arrêtée depuis des années en raison des crises successives que traverse le pays, la célébration de la Fête de la musique au Mali revient cette année avec force. Plusieurs musiciens maliens se donnent la main pour redynamiser cet événement mondial dans leur pays. Un cadre qui permet aux jeunes musiciens surtout de confirmer leur talent devant le public.
Mamadou Modibo Sissoko de la section musique de l’INA juge inadmissible que cet événement qui honore toute la musique malienne passe inaperçu.
Plusieurs artistes en live
Cette année, au total une vingtaine d’artistes sélectionnée sur la base de « critères transparents », en plus des étudiants de la section musique de l’Institut national des arts (INA), donnera le meilleur d’eux-mêmes pour rendre cet événement exceptionnel. Depuis ce samedi 19 juin 2021, les manifestations musicales en live commenceront au complexe culturel Blonba avec dix (10) artistes. Ces concerts gratuits se poursuivront à l’Institut français du Mali ainsi qu’à l’INA jusqu’au mardi 22 juin, ont précisé les organisateurs au cours d’une conférence de presse à l’Institut français du Mali (IFM), vendredi 18 juin.
L’organisation de cet événement a permis à Barou Diassana, président de Carrefour des arts et promoteur de Ko Saba, de comprendre que les « artistes maliens ne sont pas là uniquement pour de l’argent, mais pour l’amour de l’art ». Selon ses précisions, « beaucoup d’artistes ont voulu animer cet événement bénévolement ».
Nathanaël Dembélé, musicien et manager, n’a aucun doute que cette fête saura faire du bien aux populations maliennes. Surtout, en ces périodes de crise, ainsi qu’aux artistes qui n’étaient plus montés sur scène depuis quelque temps.
La célébration de cette Fête de la musique est financée par l’institut français et Donko ni Maaya, précise Patrick Giraudo, directeur de l’IFM.
Le collectif réuni autour de Nathanaël Dembélé, Barou Diallo du studio Yelem production et de Barou Diassana rêvent de décentraliser davantage cette célébration de la Fête de la musique les années à venir.
Fousseni Togola
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