« L’eau ! L’eau est là ! L’eau ! L’eau est là ! » Ce cri d’enfants accompagné de sautillements et de danses des femmes célébrant le retour de l’eau à leur seule source d’approvisionnement est bien symbolique. Cet éloge de l’eau dans le film réalisé par Michel Ocelot, « Kirikou et la Sorcière », démontre toute la place qu’occupe l’« or bleu » dans notre planète.
Oui, contre la méchanceté des adultes qui menacent cette substance à disparition à travers leur acharnement sur la nature, le petit Kirikou décide de risquer sa vie présente en faisant revenir de l’eau pour le bonheur de tous. Comme si ce jeune enfant, plus conscient que les adultes, se disait : « Nous n’allons pas vous laisser compromettre notre avenir. »
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Enfants comme adultes, qui peut se passer de cette substance ? Sans hésitation et risque de se tromper, personne. Et pourtant, et pourtant, la pénurie d’eau dans le monde est de notre faute. Nous nous autodétruisons et avec nous beaucoup d’innocents.
Tous coupables
La pénurie d’eau qui affecte notre monde n’est que l’envers du décor. « Qui sème le vent récolte la tempête », dit-on souvent. Nous subissons les méfaits de nos activités incontrôlées sur la nature. Des activités qui sont à la source du réchauffement climatique dont le poids pèse lourd sur la disponibilité de l’eau en pour les populations de la planète.
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La lutte contre la crise d’eau passe par celle contre le réchauffement climatique. Pourtant, pourtant, pour réussir ce pari, il suffit de mettre en application le contenu des Accords que les gouvernements ont signé entre eux. Mais, mais, si ceux-ci n’y arrivent pas, ne serait-il pas mieux d’espérer sur un véritable Kirikou pour mettre fin à cette situation tragique de pénurie d’eau dans le monde.
Car comme dit Antoine de Saint-Exupéry, « Eau, tu n’as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n’es pas nécessaire à la vie : tu es la vie ».
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