Les forces armées burkinabè ont neutralisé une vingtaine de terroristes, durant le week-end dernier. Cela intervient après que les autorités transitoires ont mis à prix la tête de certains cadres du JNIM.
Le Burkina Faso poursuit la traque aux terroristes, depuis la rectification de la transition intervenue à la suite de l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du pays, en 2022. Le 10 juin dernier, à la suite d’une patrouille, dans la localité de Feto Koba au nord-est de la ville de Djibo, l’armée burkinabè a mis en déroute plusieurs terroristes.
Le bilan de cette opération de nettoyage, qui se fait généralement avec l’appui des forces armées maliennes, est de vingt-deux (22) terroristes tués, des armements récupérés. « D’importantes quantités de munitions ainsi que des détonateurs et des explosifs ont été saisis. Une douzaine de motos et des moyens de communication ont également été saisis », lit-on dans le communiqué de l’état-major général des armées burkinabè, qui salue « cette action victorieuse de ses hommes qui porte un coup dur aux groupes terroristes agissant dans la région du Sahel ». Il les exhorte à maintenir cette dynamique de harcèlement en vue de permettre une reprise rapide du cours normal de la vie dans les localités en proie au terrorisme.
Des terroristes activement recherchés
Les violences ont fait depuis 2015 au Burkina Faso, plus de 10 000 morts, civils et militaires, selon des ONG, et plus de deux-millions de déplacés internes. « Une douzaine » de civils ont été tués dans une attaque menée par des djihadistes présumés, le vendredi 19 mai, contre une localité de l’ouest du Burkina Faso, frontalière du Mali.
Selon les Nations unies, la crise sécuritaire exacerbe une situation humanitaire déjà désastreuse. Au Burkina Faso, près de 4,7 millions de personnes auront besoin d’aide humanitaire cette année, contre 3,5 millions en 2022, précisent les Nations unies.
En vue de parvenir à une sécurisation rapide du pays, les services de sécurité du Burkina Faso ont publié le 8 juin dernier une liste de 20 « terroristes activement recherchés ». Les autorités du pays offrent des primes pour leur arrestation ou leur « neutralisation ». Des primes allant de 150 000 à 275 000 euros chacun. La sécurité demeure une priorité pour les autorités burkinabè.
F. Togola
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