Le Fonds Monétaire International a publié en avril 2024 un rapport sur la situation économique de l’Afrique subsaharienne, décrivant une « reprise timide et coûteuse » pour la région. Ce document met en lumière les défis économiques persistants, soulignant l’impact direct sur la vie quotidienne des millions de personnes touchées.
Il semble que nous ayons atteint le cœur de l’Afrique subsaharienne avec ce rapport du FMI, n’est-ce pas ? Une « reprise timide et coûteuse« , les mots résonnent comme un écho lugubre d’une histoire trop souvent répétée. Mais laissez-moi vous dire quelque chose, chers lecteurs : ce n’est pas juste une histoire de chiffres et de prévisions, c’est une saga de résilience, d’espoir non réalisé, et franchement, d’une série d’opportunités manquées par ceux aux manettes.
Reprise timide et coûteuse
Premièrement, cette « reprise timide« , parlons-en. Le FMI peint un tableau d’une croissance rampante, d’une inflation qui recule timidement et d’un accès renoué aux marchés internationaux. Mais que se cache-t-il derrière ces termes économiques lissés ? Une réalité vécue par des millions qui continuent de lutter, non pas contre des chiffres, mais contre la faim, le manque d’éducation, et un futur incertain.
Et « coûteuse« , oh combien ! Non pas en termes de billets verts ou de prêts à rembourser, mais coûteuse en opportunités perdues pour améliorer les vies. Ce rapport décrit comment des nations entières sont étranglées par des dettes, des emprunts, et une dépendance funeste à l’aide qui, plutôt que de les libérer, les enchaîne à un cycle de dépendance et de désespoir.
Puis il y a cette ironie du sort — des pays riches en ressources mais dont les citoyens sont parmi les plus pauvres du monde. Des terres pleines de potentiel, exploitées non pour le bien de ceux qui y vivent, mais pour remplir les coffres lointains des investisseurs étrangers. Le FMI parle de réformes structurelles, mais entre les lignes se lit un appel désespéré pour une vraie transformation qui mettrait enfin le capital au service des personnes, et non l’inverse.
Lire entre les lignes et redéfinir les lignes
Alors oui, ce rapport parle de chiffres, de projections, de politiques. Mais ce que nous devons lire, c’est un cri pour une vision nouvelle, un appel à repenser non seulement les économies mais les sociétés elles-mêmes. Ne nous y trompons pas : les solutions réelles nécessiteront plus que des ajustements de politique monétaire ou des prêts concessionnels. Elles demanderont du courage, de l’innovation, et une volonté sincère de mettre en avant les besoins des personnes avant ceux du profit.
Chers lecteurs, l’heure est venue non seulement de lire entre les lignes de tels rapports, mais de redéfinir les lignes elles-mêmes. La reprise ne doit pas être seulement économique — elle doit être humaine, inclusive et juste. Car sans cela, quelle sorte de reprise est-ce vraiment ?
Chiencoro Diarra
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