Le Président de la Transition, le général Assimi Goïta, multiplie les actions concrètes pour renforcer la justice au Mali. Entre nouvelles infrastructures et réformes, il trace la voie d’un État de droit solide et exemplaire.
En ces temps où le scepticisme envers les institutions règne encore dans bien des esprits, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta, semble décidé à faire de la justice malienne un exemple de rigueur et de résilience. Loin des discours creux, il s’illustre par des actions concrètes, comme pour nous rappeler que l’État de droit n’est pas une utopie, mais une promesse réalisable.
Le 19 décembre 2024, avec la pose de la première du futur siège de la Cour des comptes, le Mali a franchi une étape décisive dans sa quête de transparence et de reddition des comptes. Ce projet, qui mobilise plus de 8 milliards de francs CFA, témoigne de la volonté d’ancrer dans le paysage institutionnel une justice économique fiable et indépendante. Et que dire de la pose de la première pierre de la Maison des avocats ce 26 décembre également ? Un geste symbolique, certes, mais ô combien significatif pour renforcer les capacités de ceux qui sont souvent les garants des droits et libertés des citoyens.
Et ce n’est pas tout. L’audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux pour l’année 2024-2025, tenue le même jour, a marqué un moment fort. En réaffirmant son soutien à une justice plus autonome, le Président Goïta envoie un signal clair : l’ère des manipulations et des influences occultes sur le système judiciaire doit appartenir au passé.
Ces initiatives ne sont pas isolées. En août 2024, un nouveau Statut de la Magistrature a été adopté pour renforcer l’intégrité et l’efficacité des institutions judiciaires. Cette réforme, combinée aux projets d’infrastructures, illustre une vision cohérente et ambitieuse : celle d’un Mali où la justice n’est pas un privilège, mais un droit.
Alors oui, des défis subsistent. La corruption et l’impunité, ces fléaux bien ancrés, ne disparaîtront pas du jour au lendemain. Mais en mettant en place des outils solides et des symboles forts, Assimi Goïta semble vouloir inscrire la justice au cœur de la reconstruction nationale. Ce n’est pas simplement de béton et de briques qu’il s’agit, mais d’un ciment moral qui, espérons-le, bâtira un Mali plus juste, plus uni et plus fort.
Pour une fois, les actes parlent. Et ils parlent fort.
Oumarou Fomba
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