Alain Maufinet est un militaire français à la retraite qui trouve sa passion dans l’écriture. Il a aujourd’hui à son actif plusieurs ouvrages dont « Le chant des brisants ». Nous nous sommes entretenus avec lui, en ligne, autour de ce roman qui nous transporte dans une aventure merveilleuse.
Phileingora : du service militaire à l’écriture. Comment a été cette mutation ?
Alain Maufinet : j’ai toujours aimé l’écriture. J’ai toujours beaucoup lu, en particulier Chateaubriand, Victor Hugo etc.… Naturellement, après des mémoires liés à mes diplômes du 3 ° cycle, je me suis tourné vers des revues militaires.
Chez moi, il n’est pas habituel de voir les militaires d’écrire. Pourriez-vous nous dire d’où vous vient, en tant que militaire à la retraite, cet amour pour l’écriture ?
Je pense qu’en France, beaucoup de militaires écrivent et publient. Toutefois, mes écrits sont très rarement liés à ma carrière, contrairement à beaucoup.
Vous avez publié chez JDH éditions « Le chant des brisants » en 2019. Expliquez-nous ce titre.
Ce titre fait référence à la barrière de corail qui ceinture l’Ile MAURCICE. Je vous entraîne dans cette aventure étrange qui consiste à écouter les chants qui s’élèvent quand l’océan Indien se brise sur les récifs.
Ce n’est qu’une mélodie de fond, pour des intrigues particulières.
Ce roman fait suite à la « PLUIE SOLEIL » qui se déroule aussi à l’Ile Maurice. Je l’avais publié, il y a plus de dix ans, sous un pseudo : Alain BADIRAC (lié à mon origine du Sud-ouest de la France).
Cet ouvrage exceptionnel donne l’impression d’être un récit autobiographique. Pourriez-vous nous donner des explications à ce sujet ?
Ce n’est pas le cas, même s’il y a toujours un peu de la vie de l’auteur dans un roman. Par contre les interprétations des chants des brisants sont les miennes.
Dans vos romans généralement, il y a toujours un éloge rendu à la nature. Dites-nous ce qui vous lie autant à la nature.
C’est vrai, la nature joue toujours un rôle important. Pour moi, son influence est déterminante sur l’humain, ses choix et son devenir. Dans ce roman, l’Océan impose sa présence.
À la lecture du « Chant des brisants » et voyant le bouleversement de la vie de Arnaud, nous sommes tentés de demander votre position sur la question du destin.
Il est déterminant. Dans notre vie, une porte qui s’ouvre peut la modifier. On ne maitrise pas son destin, il s’impose. On tente de le déchiffrer, de le comprendre, mais c’est peine perdue.
M. Alain Maufinet, à travers le récit d’Arnaud, doit-on comprendre l’impossibilité d’oublier les anciens amours ?
Je pense qu’ils nous hantent toujours. On déforme et embellit le passé, évidemment, mais la pellicule de nos souvenirs est dans notre mémoire, sauf quand on la perd.
Dans votre engagement littéraire, jusqu’où voulez-vous aller ?
Je pense que je vais explorer de nouvelles pistes. Je viens de rejoindre JDH EDITIONS. Voici mes publications 2020.
- Mon nouveau roman, « Le chant des brisants », est présent dans une nouvelle collection littéraire : Magnitudes. A consulter sur le site de mon éditeur : https://jdheditions.fr/produit/le-chant-des-brisants/
- J’ai participé à un ouvrage à 8 mains : « Coronavirus, la dictature sanitaire » avec Yoann Laurent-Rouault, Katia Lambert et Plottin Samsa.
- J’ai participé avec treize auteurs à un livre sur le confinement en France : « Stupeur et Confinements » (Les collectifs de JDH éditions).
- J’ai enfin participé avec plusieurs auteurs à un livre qui va paraitre prochainement : « Nos violences conjuguées. » Le thème est la violence, sous toutes ses formes, entre homme et femme, qu’elle soit du fait de l’un ou de l’autre.
- Je propose aussi les préfaces de romans de deux grands auteurs que je vous recommande de découvrir.
Le colonel Chabert, de Balzac
Aziyadé, de Pierre Loti. (À paraître)
Consultez le site de mon éditeur : www.jdheditions.fr
Merci
Réalisé par F. Togola
En savoir plus sur Sahel Tribune
Subscribe to get the latest posts sent to your email.