Après Sirandougou, voici une nouvelle série de billets fictifs sur les réalités phares de nos pays. Yélémabougou est une histoire qui fait ressortir les problématiques liées à la mauvaise gestion environnementale ainsi qu’à l’abandon des pratiques de communion sociale qui existaient dans nos pays jadis. En quelques épisodes, les principaux maux tributaires de ce phénomène de réchauffement climatique seront décrits avant de proposer des pistes de solution.
Yélémabougou est composé de deux concepts tirés de la langue Bamanankan: “Yéléma” qui signifie “le changement” et “bougou” ou “bugu” (la bonne orthographe en bamanankan) qui veut dire “ville”, “village”. Le concept unifié “Yélémabougou” désigne les États d’aujourd’hui et plus précisément les États démocratiques actuels qui aspirent au changement afin de mettre fin aux maux qui menacent leur existence.
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Yélémabougou représente tous les pays frappés d’insécurité alimentaire avec toutes ses conséquences telles que la famine, les divisions familiales, l’adultère, la prostitution, etc.
Dans la plupart des États démocratiques modernes, la population est sans dignité ni honneur. Tous les vices se développent par la faute de la mauvaise gouvernance. Dans le contexte précis de Yélémabougou, les activités de la population ont fini par détériorer l’environnement engendrant du coup une insécurité alimentaire.
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Cette situation a provoqué maintes crises. Des crises qui finissent par remettre en cause l’existence même de l’État. Car chaque citoyen ne se bat que pour ses intérêts égoïstes. À ce titre, les richesses du pays ne profitent qu’à quelques individus malintentionnés.
Il faut alors attendre l’avènement d’un dirigeant conscient et confiant des nombreuses capacités de son peuple pour relever le défi. C’est ce que fera la population de Yélémabougou qui fera porter à la tête du pays un jeune homme. Un jeune qui s’est toujours fait remarquer par ses compétences, son courage et sa conviction et surtout par son amour des outils modernes de communication.
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Binor, le président élu, s’attèlera à la lutte contre la pollution environnementale en sensibilisant ses citoyens sur les dangers qui les quêtent avec la dégradation progressive de l’environnement. Les comportements se changent. Les arbres sont plantés. Les cours d’eau protégés. La sécurité alimentaire s’installe et avec elle, la paix.
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