Au Sénégal, la récente saisie de plus de 360 kilos de cocaïne, effectuée par les douanes sénégalaises dans la région de Koumpentoum, soulève de nombreuses questions et met en lumière les défis persistants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest.
Tout en témoignant de l’ampleur du trafic de drogue dans la région ouest-africaine, cette importante saisie confirme le Sénégal comme un important point de transit pour les trafiquants opérant en provenance des pays voisins. Elle souligne également la complexité des réseaux de trafiquants qui opèrent dans la région et leur capacité à éviter les contrôles frontaliers pour acheminer la drogue vers l’Europe et d’autres marchés internationaux.
La rentabilité des opérations
Face à cette situation gravissime, les douanes sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour lutter contre le fléau en multipliant les interceptions de chargements en provenance des pays voisins tels que la Gambie, la Guinée-Bissau et le Mali.
La quantité de cocaïne saisie, évaluée à plus de 360 kilos et d’une valeur de plus de 44 millions d’euros, soit une valeur de 29,2 milliards de francs CFA, met en évidence l’importance économique du trafic de drogue et la rentabilité des opérations pour les trafiquants. Les réseaux de trafiquants sont de plus en plus sophistiqués, comme en témoigne la méthode de dissimulation sous le plateau du camion, démontrant la nécessité pour les autorités de renforcer leurs moyens de détection.
Par ailleurs, cette énième saisie souligne l’importance de la coopération régionale dans la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest. Il est crucial que les pays de la région unissent leurs efforts et partagent des informations pour démanteler les réseaux de trafiquants et renforcer la sécurité aux frontières.
Bakary Fomba
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