Dans un communiqué publié ce mardi 21 avril 2020, le président de l’Alliance pour la République (APR), Oumar Ibrahim Sidibé sort de son silence. Il fustige le parti de la majorité présidentielle, le Rassemblement pour le Mali (RPM). Il dénonce un hold-up électoral dans la circonscription électorale de Gourma Rharous.
« Notre candidat avait gagné dès le premier tour, résultats à l’appui, victoire confisquée par la Cour Constitutionnelle », explique le président de l’APR.
Lire aussi Inculpé pour « complicité de favoritisme », Mamadou Camara recouvre sa liberté
À l’en croire, à ce second tour du dimanche 19 avril 2020, « ce banditisme électoral » s’est caractérisé par « l’intrusion visible de l’administration régionale, le bourrage des urnes (cas des 11 bureaux de vote de Benguel), la confiscation et la destruction du matériel électoral, une déclaration publique avec preuve sonore du candidat du RPM, déclarant tout faire pour empêcher le déroulement du scrutin du second tour dans des communes dont Gossi. » Il ne se limite pas là. Il poursuit en précisant : « Pis, l’administration régionale et locale, garante de la bonne organisation du scrutin et de la neutralité, a fait une intrusion scandaleuse en faveur du candidat du RPM, privant les communes de Gossi, d’Adjora et d’Inadjatafane de leurs droits de vote. »
À tous ceux-ci, précise-t-il, s’ajoutent, « les menaces et les intimidations faites par le Gouverneur de région à l’encontre de certains Maires leur exigeant de voter et de faire voter pour le candidat du RPM. » Le président de l’APR réitère que « ce banditisme électoral avait été prémédité par une déclaration publique du candidat du RPM, préparant la destruction du matériel électoral dans les localités favorables à son adversaire. »
En savoir plus sur Sahel Tribune
Subscribe to get the latest posts sent to your email.