Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la poésie, célébrée le 21 mars de chaque année, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) rappelle que la poésie est « appréciée dans toutes les cultures à travers l’histoire et qu’elle constitue l’une des formes les plus riches d’expression et d’identité culturelles et linguistiques. »
« Élaborée avec des mots, colorée par des images, composée suivant une métrique donnée, la poésie détient un pouvoir sans égal ; celui d’ébranler notre quotidien et de nous rappeler la beauté de ce qui nous entoure et la résilience de l’esprit humain », indique Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie. À travers les mots, les poètes interpellent sur les maux de l’humanité, dont la crise climatique et les problèmes liés à la biodiversité. Deux thématiquement quasiment liées puisque constituant chacune un « sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière » et un problème considéré comme une « partie intégrante du processus de développement international ».
La poésie, « un catalyseur pour la paix et le dialogue »
« La poésie constitue un allié de taille pour la compréhension entre les peuples. Un catalyseur pour la paix et le dialogue », indique l’UNESCO. Selon les précisions de l’Organisation basée à Paris, « la prose et les vers réaffirment l’humanité et montrent que les gens de toutes les parties du monde ont les mêmes aspirations, partagent les mêmes sentiments et les mêmes problèmes. » « La poésie avait le pouvoir de rappeler à tous la résilience de l’esprit humain », a déclaré à l’occasion de cette Journée, Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
À travers l’histoire, la poésie est pratiquée dans toutes les cultures et sur tous les continents. Elle parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, tout en transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix.
La poésie a joué, joue et jouera un rôle indispensable pour la résolution des maux dont souffre le monde. Pour preuve, au début de la pandémie de Covid-19, l’année dernière, l’ONU Info avait « demandé aux poètes, écrivains et amateurs de poésie du monde entier de raconter en vers comment la crise de la Covid-19 les a touchés », a-t-on rappelé à l’occasion de cette Journée de commémoration.
Objectifs de cette célébration
À travers la commémoration de cette Journée, il s’agit de « soutenir la diversité linguistique par l’expression poétique et d’offrir aux langues menacées d’extinction la possibilité d’être entendues dans leurs communautés ». Elle est également l’occasion d’honorer les poètes, de faire revivre la tradition orale des récitals de poésie, de promouvoir la lecture, l’écriture et l’enseignement de la poésie, de favoriser la convergence entre la poésie et les autres arts comme le théâtre, la danse, la musique et la peinture, et surtout d’accroitre la visibilité de la poésie dans les médias.
La Journée mondiale de la poésie a été adoptée en 1999 lors de la 30e session annuelle de l’UNESCO à Paris. Cette Journée, commémorée le 21 mars de chaque année, célèbre l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité. Elle vise, souligne-t-on, à encourager la lecture, l’écriture et l’enseignement de la poésie en favorisant un dialogue culturel avec la danse, les arts dramatiques et la peinture.
Bakary Fomba
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