À quelques kilomètres de Bamako, se tient depuis le 15 mars dernier, Ag’na, sur l’île déserte de Koulikoro. Pilier essentiel de la paix et de la cohésion sociale, Ag’na est un festival hybride, issu de la fusion du Festival désert et du festival Dos d’âne, où la Musique et le Cinéma se côtoient dans un décor harmonieux.
Les festivaliers s’embarquent dans des pirogues pour rejoindre l’île déserte, où un village éphémère les attend. Initialement prévue pour le 15 février 2023, la nature en a voulu autrement. L’eau s’est un peu retirée en ce mois de mars estival. Le festival se déroule depuis le 15 mars sur l’île déserte de Koulikoro et y prendra fin le 19 mars prochain.
Ce jeudi 16 mars, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition s’est déroulée en présence du ministre malien en charge du sport et de la jeunesse, Mossa Ag Attaher, des autorités administratives de la région de Koulikoro et de nombreux acteurs culturels.
Un Dubaï imaginaire à Koulikoro
Ag’na, un événement qui rassemble, est un facteur essentiel de paix et de cohésion sociale. De par ses activités multiformes, ce rendez-vous culturel est un cadre de promotion de la musique et du cinéma du continent. Les artistes nationaux et internationaux se succéderont jusqu’au 19 mars sur la grande scène. Certains ont déjà émerveillé les festivaliers lors de la cérémonie d’ouverture. Il s’agit du vieux Farka Touré, Groupe de Slam Maralinké, Habib Koité et bien d’autres.
Depuis le mercredi 15 mars, une caravane de projection de film fait le tour des lycées de la cité de Meguetan et ses localités alentour.
Sur l’île déserte, où est dressé un village éphémère à plein cœur, des motos à quatre roues font également émerveiller les festivaliers venus divers horizons. Ag’na, c’est aussi un Dubaï imaginaire à Koulikoro.
Mohamed Camara, envoyé spécial
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