Malgré les effets de la pandémie de Covid-19 et des sanctions de la Cédéao et de l’Uemoa, le Mali est classé 1er pays le plus attractif pour le commerce dans la Zone Uemoa, 2e de la zone Cédéao et 15e du continent africain.
Dans l’édition commerciale 2023 du classement des marques nationales 2022 (Bloom Consulting Country Brand Ranking Trade), le Mali est classé, pays le plus attractif pour le commerce dans la zone Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Il est deuxième dans la zone de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Sur le plan continental, ce pays ouest africain est classé 15e.
La vision des autorités a porté ses fruits
Ce résultat est la preuve de l’engagement constant des autorités maliennes de la transition, qui se sont battues contre vents et marrées pour stabiliser l’économie du pays. Certes, cette édition 2023 du Bloom Consulting Country Brand Ranking Trade ne montre pas encore les effets de la guerre russo-ukrainienne sur l’économie mondiale, mais plutôt des effets de la pandémie de Covid-19. En plus des impacts de cette maladie, il convient de noter que l’économie malienne a subi de plein fouet les effets des sanctions « illégales, illégitimes et inhumaines » de la Cédéao et de l’Uemoa.
Selon Bougadari Doumbia de la Direction générale de la Concurrence et du Commerce (DGCC), « Ce classement effectué par une agence de notation indépendante illustre que malgré les chocs, notamment la hausse des prix à l’international, la vision des plus hautes autorités à renforcer la résilience de notre économie » a porté ses fruits. Il a également salué le dynamisme des acteurs économiques.
Prévisibilité dans les opérations d’import-export
Ce résultat, qui fait l’honneur de tous les acteurs de l’économie malienne et par ricochet des plus hautes autorités de la transition, est tributaire de certaines initiatives, notamment les procédures de plus en plus transparentes et digitalisées comme le « trade portal » et le guichet unique de la DGCC, de l’Agence pour l’investissement (API). Aussi faut-il ajouter l’adoption en cours de plusieurs mesures de facilitation des échanges, l’interconnexion des systèmes informatiques DGCC-DGD-DGI. Ces nombreuses initiatives apportent de plus en plus de prévisibilité dans les opérations d’import-export.
Les efforts doivent donc se poursuivre dans le sens de l’élimination progressive des barrières tarifaires et non tarifaires au commerce des marchandises ; la libéralisation progressive du commerce des services ; la protection des investissements productifs, de droits de propriété intellectuelle et de l’application effective de la politique de concurrence. A ceux-ci, M. Doumbia ajoute le développement progressif des infrastructures d’appui au commerce, et la mise en œuvre effective des réformes dans le domaine douanier et l’application effective des mesures de facilitation des échanges.
Chiencoro Diarra
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